L´inactivité

Prendre l'habitude de rester inoccupé sans en souffrir, est extrêmement néfaste. Cela fait évidemment partie des attitudes de laisser-aller que nous avons déjà évoquées. L'inactivité engendre la paresse qui provoque l'inaction ! C'est un cercle vicieux.

Il faut à cet égard observer deux choses : d'une part, pendant l'adolescence, les étudiants ont dans de nombreux pays cinq mois de congé par an (sans parler des samedis et dimanches) ; cela n'est pas fait pour créer et entretenir le goût de l'activité. De sorte que beaucoup trouvent ensuite fort pénible les conditions de travail qui sont celles de la vie économique moderne : cinq semaines de congé au lieu de cinq mois, cela peut sembler l'enfer. Il faut du temps pour se rééduquer. D'autre part, la puberté et l'adolescence sont des périodes de la vie où l'organisme est soumis à une transformation profonde qui provoque une grande fatigue. Entre 14 et 22 ans, on se sent facilement très fatigué, et on éprouve un besoin physique d'inactivité. Cela n'a rien d'anormal, ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas faire quelques efforts pour lutter contre cette nonchalance naturelle.

Mais le drame c'est de conserver au-delà de 23, 24 ou 25 ans, ces habitudes d'inaction. Arrivé à l'âge adulte, l'homme doit se réaliser par son activité. Il faut donc prendre de bonnes habitudes assez vite si l'on ne veut pas rester inactif toute sa vie. Et lorsque le mauvais pli a été pris, le travail fait réellement souffrir. Qu'y a-t-il de plus pénible que de devoir travailler pendant quarante ans si ce travail est une contrainte permanente rendue inévitable par le besoin de gagner sa vie !

L'homme qui est maître de lui n'a généralement pas de problèmes de cet ordre. L'activité lui est familière et elle lui procure des satisfactions. Il n'en souffre pas, il l'apprécie.

Luttez donc contre l'inactivité. Refusez de rester un quart d'heure ou une demi-heure inoccupé. Ne tuez pas votre temps à entendre une musique que vous écoutez à peine, ou à regarder un programme de télévision que vous subissez passivement. Et passionnez-vous pour ce que vous faites. Plus vous vous sentirez concerné par votre travail, plus vous y prendrez intérêt, et plus il vous semblera facile de l'accomplir. Vous ne sentirez pas le temps passer. N'hésitez pas à augmenter la durée de votre travail pour atteindre vos objectifs. Ne mesurez pas votre effort.

Notez bien que ces considérations ne se veulent absolument pas moralisantes ; elles sont uniquement dictées par le désir de vous aider à être plus heureux et plus efficace dans la réalisation de vos objectifs.

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